dimanche, octobre 15, 2006

GABE HUDSON







Vous avez certainement manqué Gabe Hudson, qui, comme George Saunders est inexplicablement publié ici chez Gallimard dans La Noire, aux côtés de polardeux purs et durs, et dont les ventes ne dépassent logiquement pas les 500 exemplaires. Loin de moi l’idée de contester le travail éditorial du directeur de collection, en l’occurrence un fouineur plutôt doué dont le travail ne consiste pas, à l’instar de celui d’Olivier Cohen (Money Money), par exemple, à faire le plus gros chèque à Francfort avant de s’autoproclamer découvreur de talent (merci les agents), je trouve juste cela un rien piquant, comme de trouver Beckett en Harlequin ou Beigbeder en Lot 49. Position post moderne, certes, mais qui prive peut-être les auteurs de leur presse et de leur public. Ou bien.