mardi, décembre 23, 2008

THE PRESIDENT'S ANALYST


« If I was a psychiatrist, which I am, I would say that I was turning into some sort of paranoid personality, which I am! «

Gloire pour le Dr Sidney Schaefer choisi par le président des Etats-Unis pour être son psy particulier. La tâche néanmoins ne s’avère guère gratifiante, puisque FBI et CIA le tiennent cloitré dans une maison, de luxe, certes, relié par un tunnel aux appartements du président. Plus encore, ses conversations avec son patient sont, bien sûr, ultra secrètes et il ne peut en parler à personne. Le stress de cet emploi si particulier aidant, le bon docteur devient très vite paranoiaque, pensant que tout le monde l’espionne, ce qui est vrai, suspectant même sa fiancée d’être de la CIA, ce qui est également vrai. Alors que des agents secrets de tous bords tentent de mettre la main sur lui et sur ses secrets, que la CIA et le FBI tentent de l’éliminer afin qu’il ne parle pas, Sydney est heureusement recueilli par une bande de Hippies. Echappant de justesse à une tentative d’enlèvement d’agents secrets canadiens déguisés en rock band, il est sauvé par un membre du KGB qui a pour mission de le faire passer en Russie. Heureusement quelques séances de psychanalyse font vite comprendre à l’agent russe combien sa dépendance vis à vis d’un système est aliénante. Reste encore une cellule ultra-secrète de la compagnie du téléphone américaine, bien décidée à se servir de Sydney pour mettre en route un étrange complot…..

Avec l’impeccable James Coburn dans le rôle du psy, cette superbe comédie d’espionnage mise en scène en 1967 par le bien nommé Théodore J Flicker est inédite sous nos latitudes. C’est un tort.