DESERT DES TARTARES
Un séjour dans les librairies américaines a tout ces derniers temps d’un remake du Désert des tartares mâtiné d’On achève bien les chevaux (Film post-Sarkozien par excellence?). Rien ne vient – ou si peu. Pas une dissonance, pas pas un coup de feu, rien pour troubler le petit concert très comme il faut de l’édition américaine. (Voir la liste des meilleurs livres de ces derniers mois publiée par The Believer, et en ligne) Même les indépendants semblent tirer la langue pour trouver quelque chose d’original, de différent, de novateur. Il y a des jours comme ça. Epuisant. Restent, heureusement, les librairies d’occasion ou le sang neuf continue à affluer. Enfin trouvé, par exemple, le Teitlebaum’s window de Wallace Markfield, Okla Hannali de R.A Lafferty ou le Cadenza de Ralph Cusack, que je cherchais depuis longtemps. Mis la main sur le formidable Log of the S.S. The Mrs Unguentine de Stanley Crawford, dont tout le monde me parlait, et qui est effectivement un très grand livre. Surtout tombé devant A Short Rhetoric for leaving the family, de Peter Dimock, que je ne connaissais pas et que je vous conseille de lire, de traduire, de publier,toutes affaires cessantes.
1 Comments:
C'est vrai que ce début d'année est calme, même si j'ai bien aimé "Jamestown" de Matthew Sharpe. Je dois avouer aussi ma curiosité quant au "Finn" de Clinch ou le nouveau Oakley Hall.
Mais les semaines et mois qui viennent releveront peut-être la barre: Markson, DeLillo, Russo, Millet, Denis Johnson, et, qui sait, ton ami Berberian.
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