lundi, mai 21, 2007

1973


Ca commence par quelques pages noires avec des notes de bas de pages, ne renvoyant pas à grand chose, sinon à « l’intrigue » principale du livre à venir – ca continue par des collages, un récit de guerre, un conte de fées, des relevés d’entretiens, des délires typos, etc….c’est The Bonnyclabber de George Chambers, un vieux complice de Sukenik et de Federman – et c’est malheureusement bien oublié (Faut dire que lire ça sous le gouvernement Fillon, ca fait un drôle d’effet – l’impression de venir en combinaison Latex à un congrès UMP). C’est de 1973 (comme La Ballade Sauvage, La dernière corvée, Le Privé, Pat Garrett et Billy Le Kid, L’Epouvantail et La Grande Bouffe) Et c’est le conseil du jour de Pugnax qui, bien abattu par son époque a choisi de demander l’asile politique à la décennie 1965-1975.
« Qu’est-ce que t’en as à branler, Boswo, si j’écris des conneries ? Qui a prétendu que le roman, fallait que ce soit quelque chose de précis ? Ca peut être tout ce que ça veut, un roman : un vaudeville, les infos de six heures, les grognements d’hommes en plein délire qu’enfourchent les démons. » Ishmael Reed, Yellow Back Radio Broke-Down.

1 Comments:

Blogger François Monti said...

Tiens, et cette expo sur les scénars non tournés, elle en est où? (c'est que je vais à Rome cet été, moi...)

10:18 AM  

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