vendredi, janvier 18, 2008

IM MEMORIAM



A quand le grand roman sur l'invraisemblable psyché du Glenn Gould des échecs?

mercredi, janvier 16, 2008

AUTO-JOURNAL

Dans le Los Angeles Times du jour, rubrique Automobile, l'essai de la nouvelle Subaru Impreza WRX STI

"The car you see on this page is subtle. No, seriously, ignoring the blown-out front fender deltoids, the heinous sacrilege of sport tires and roof-extending rear wing the size of a snowboard, and ignoring the Talmudic specificity of the name -- Subaru Impreza WRX STI -- there is a lot of nuance here. It's nuance fired out of a howitzer at point-blank range into your face, but you could still easily miss it. Yes, that's what impresses me after a rib-bruising half-hour with this 305-hp, all-wheel-drive samurai license-killer: its deep allusiveness and indirection. It's practically Pynchon-like."

A quand Deleuze dans l'Auto-Journal?

mardi, janvier 15, 2008

LA FETE AU VILLAGE




What a trip!


« Pont Saint-Esprit, un joli village au bord du fleuve Dieu le Rhône , dans le Sud de la France, est célèbre non seulement pour son pont historique mais aussi, malheureusement, pour ce qui arriva à ses habitants à partir du mois d’août de l’an 1951 et qui a été nommé par la suite “l’Affaire du Pain Maudit”. C’est dans ce petit village que, vers la moitié du mois d’août de l’an 1951, les médecins Vieu et Gabbai remarquèrent que certaines familles présentaient un syndrome particulier, caractérisé par des sensations de froid, de la nausée, des vomissements et de la lipothymie. A ces symptômes-là s’en ajoutaient d’autres, plus graves et, notamment, des convulsions, des hallucinations visuelles, des illusions sensorielles, de l’euphorie, des crises dépressives et des tendances suicidaires.
Les comptes rendus décrivent Pont Saint-Esprit comme une espèce de cercle dantesque où des personnes qui hurlent se déambulent, terrorisées, dans les rues envahies par le hululement des sirènes des ambulances. Ce cauchemar parvint à son point culminant pendant la nuit du 24 août qui, par la suite, sera décrite par le docteur Gabbai comme « ma nuit d’apocalypse » (Giraud, 1973). Voilà comment Fuller la décrit : « Toute cette nuit-là, des voitures, des charrettes, toutes sortes de moyens de transport amenèrent à l’hôpital des malades gémissant ou hurlant, en proie à des phantasmes de violence ou de peur… ». Et aussi le matin suivant, dans les premières heures de la journée : « Les malades se croient entourés de flammes ; c’est ce qui les poussait vers les fenêtres… ils étaient éblouis de visions violemment colorées… » (Fuller, 1968).
Les effets psychiques s’évanouirent après quelques mois et, vers la fin d’octobre, la situation retourna à la normalité (Giraud, 1973). Le bilan final fut de presque une dizaine de morts et des centaines de malades, qui habitaient tous à Pont Saint-Esprit ou dans les environs, dont une soixantaine fut emmenée dans les hôpitaux psychiatriques de Montpellier, Nîmes, Avignon, Orange et Lyon.
On a supposé qu’il s’agissait d’un empoisonnement alimentaire dû, notamment, au pain infecté par de l’ergot de seigle. Cette hypothèse est confirmée par le fait que ceux qui sont tombés malades avaient tous ingéré du pain vendu par la même boulangerie, dont la farine contenait de l’ergot (Gabbai et al., 1951), ce qui a été prouvé par une analyse pharmacologique effectuée à Marseille.
Outre l’hypothèse de l’empoisonnement dû à l’ergot, on a avancé d’autres hypothèses à propos des évènements de Pont Saint-Esprit. Selon une de ces dernières, l’empoisonnement aurait été provoqué par la présence de méthyle mercure, un agent fongicide bien connu (Bouchet, 1980), alors qu’il y a trente ans Moreau (Moreau , 1982) a considéré une moisissure qui infecte les denrées céréalières, lAspergillus fumigatus, la vraie responsable de ce syndrome.
Cependant, aucune de ces trois hypothèses est vraiment convaincante et « l’Affaire du pain maudit » reste un mystère irrésolu."

jeudi, janvier 10, 2008

LE LIVRE DU MOIS



This collection of conceptual fictions enacts the misalliances of lovers, coworkers, families, and friends, following out the unlikely conjunctions of postmodern America to their often preposterous ends. At the work's comic center is an invention that transgresses the boundaries of fiction and fraud. Just who is Jirí Cêch? A businessman, vampire, and artist from Czechoslovakia? A website? A hoax? An American con artist whose racism and sexism, although obnoxious, only heighten his allure? Or is he Debra Di Blasi herself? Obsessed with everything as enigmatic as himself, whether platypuses or Emily Dickinson, Jiri seems determined to become an obsession for us as well.

In her third work of fiction, Debra Di Blasi explores the process of writing, not merely as an arrangement of words, but as the creation of pages, of signifying colors and forms in two-dimensional space. The Jirí Chronicles & Other Fictions is writing for the eyes, with illustrations and digital images defining this work as a response to our collective lust for visual information. Di Blasi's ability to generate tension results from her integration of these pictorial codes with exquisitely designed sentences:

The poet bored of living dead, so loving the living dead - Emily with her clever dash of pause and breath, little here-to-there line demarcating the fat-swarming world here she inhabited there on her page in her mind, that line a slit through which she'd slip, like a finger between labia, and all the wetness of creation a swooning banquet of word-interlaced silence.

These mixed-media fictions are as fun as they are intellectually provocative. The Jirí Chronicles & Other Fictions is a masterful work by one of America's creators of a new literary medium.

jeudi, janvier 03, 2008

BACK TO BLOOD


Little, Brown has acquired a new novel from Tom Wolfe. Back to Blood, the author's first work of fiction since his 2004 book, I Am Charlotte Simmons, published by Wolfe's longtime house FSG, will be set in Miami and deal with recurring themes for the author such as class and race.